Mise : en Forme type.

— Al'tata : adj. Qui est tout fou, qui s'agite beaucoup.
— À nos gottes : n.m. Aveugle. "Être à nos gottes."
— Auvée : n.f. Liquide sans consistance, sale. Utilisé pour désigner l'eau du pot-au-feu ou un café très dilué. 

— Baguenauder : v. Faire, bidouiller.
— Bahut : n.m. Camion.
— Balivô (grand) : n.m. Chose grande et fine, peut aussi désigner une personne.
— Barbapapa : n.f. Femme voilée.
— Bassoter : v. Tripoter des trucs, bidouiller.
— Bécaisser : v. Se balancer sur sa chaise.
— Belou : adj. Aveugle.
— Beuéler : v. Tousser. "Je beuèle."
— Beugner : v. Abimer, cogner.
— Beulite : adj. Forme proche de l'ovale.
— Beurguéner : v. Bricoler
— Biafrais : n.m. Personne très maigre. "Une portion de biafrais !".
— Bisac : n.m. Sac en cuir.
— Bodaire : n.f. Bouillasse.
— Boites n.f.pl. Nuages de petits moustiques d'orage tournant au-dessus de la tête des gens. "Avoir des boites."
— Boubou : n.f. Elle Fitzgerald.
— Bouèchôt : n.m. Outil de jardinage avec une pioche d'un côté.
— Bouèriôt : adj. Oeuf pourri. "Un oeuf bouèriôt."
— Bourguibât : n.m. 1. Boeuf bourguignon. 2. Sale jeune.
— Breuille : n.f. Petit objet.
— Breeuille : adj. Le bin's.
— Breuiller : v. Faire, bidouiller. "Qu'est-ce que tu breuilles ?"
— Brimbelle : n.f. Myrtille.
— Broussiner : v. Pleuvoir très faiblement. "Il broussine."
— Brouter : v. Soûler.

— Cabèche : n.f. Tête.
— Cayon : n.m. Bazard. "La mobylette dans le cayon."
— Cagna : n.f. Chambre, chambre en désordre.
— Cagneux : adj. ou n.m. Boiteux. f. : Cagneuse.
— Canvolant : n.m. Personne pénible arrivant au mauvais moment.
— Carrée (la) : n.f. Pièce, salon.
— Chanlatte : n.f. Gouttière.
— Chanôtte : n.f. Gouttière
— Charpagnat : n.m. Paysan, personnage grossier.
— Château-Lapompe : n.m. Eau.
— Chèvre de M. Seguin (la) : n.p. Véronique Sanson.
— Chique (du) : n.m. Fromage Blanc.
— Chouiller : v. Glisser. "Ça chouille."
— Choumer : v. Sentir.
— Clanche : n.f. Poignée de porte.
— Copirô : n.m. Abat-jour, lustre.
— Cornet : n.m. Sachet plastique.
— Cotte : n.f. Robe.
— Couiailler : v. Ne pas fonctionner.
— Counaille : n.f. ou adj. Animal tout mouillé, personne toute mouillé. "Être counaille."
— Coveux : adj. Végétal pourri de l'intérieur. 
— Crâqué : adj. Ne plus pouvoir parler pour cause de voix cassée.

— Échallât (grand) : n.m. Grand imbécile, con.
— Échôtté : adj. Personne pleine d'énergie et pénible. "Être échotté."
— Écouéner : v. Casser le coin d'une assiette.
— Éffeuter : v. S'habiller. "Comment qu'il est éffeuté, celui-là ?!"
— Engossé : adj. Être habillé avec plusieurs épaisseurs (plusieurs pulls l'hiver).
— Entaler : v. Avancer. "Ne point entaler."
— Étragner : v. S'entretuer ou s'étrangler. Utilisé avec ironie pour critiquer une faible quantité de nourriture "Avec ça on va s'étragner !"
— Éwouéolé : adj. Qui est tout fou. Peut désigner le comportement de poules affolées.
 
— Foinger : v. Fumer. "Ça foinge !"
— Founé : n.m. Petit feu, associé à l'odeur de fumée. "Ça sent le founé."
— Frais : adj. ou n.m. Plouc.
— Frâlé : adj. Cassé ou abimé.
— Fricôt : n.m. Mélange de légumes.

— Grabon : n.m. Lardons.
— Grand cou de girafe ! : n.p. Étienne Daho.
— Golgote : n.m. Gros postillon. Vient de Goldorak.
— Gouyou : n.m. Idiot qui fait le travail des autres à leur place.
— Grenouille de bénitier : n.f. Femme passant un temps considérable à l'église et n'ayant pas été visitée que par Dieu.
— Greuillôt : n.m. Reste de quelque chose, faible quantité. Champ lexical du culinaire.
— Guédate : n.f. Poupée, femme grande et maigre.
— Gueniche : n.f. Voir guédate.
— Guiche : n.f. Variante de Quetsche. Une cruche (insulte). Peut aussi désigner un homme.
— Guitoune : n.f. Cabane ou petite maison.

— Kaya : n.m. Paysan.
— Kiné : v. Renversé. "Avoir kiné" mais "Être kiné" s'il s'agit d'un constat.

— Laincan : n.m. Fête très bruyante, scène désorganisée. "C'est le laincan !"
— Laisson : n.m. Plante aux feuilles proches de celles du pissenlit mais plus grandes. "Du laisson".
— Liquette : n.f. Chemise de nuit ou chemise classique.
— Liteau : n.m. Morceau de bois mis entre les plateaux de bois.

      — Mâchuré : adj. Image de mauvaise qualité, pas nette. Aussi employé pour quelqu'un qui ne mange pas proprement. On « se mâchure » lorsqu’on se salit.
— Mamailler : v. Faire des bricoles. Le mamailleur (ou mamaillou) est quelqu’un qui récupère des trucs pour faire d’autres choses avec.
— Marmosé : adj. Être sale après avoir mangé salement. 
— Meuil : n. m. Gros bâtiment en béton.
— Meurote : n. f. Vinaigrette.
— Migaine : n. f. Mélange composé de crème, d’œufs et de sucre qui constitue le corps de la tarte
— Mitâ : n. m. Chat.
— Mizou : n. m. Chat.
 — Mochô : n. m. 1. Moineau. 2. Gros marteau.
— Mouèregalé : n. m. Sorte de gâteau un peu étouffe-chrétien.
 — Mouéroder : v. Goûter. Si on dit mouéroder ou mouarauder, néanmoins on mouéronde.
 — Mouzitte : n. m. Chat.   
 — Musette : n. f. Petite sacoche ou sac d’école, trousse.

  — Niaf  (gros) : n. m. Gros con. « Tête de niaf ».
— Noémijô : adj. Être aveugle.
 — Nounousse : n. m. et n. f. Chose mignonne, généralement un animal.  

— Papine : n. f. Écumoire  
                   — Pat-à-pôt : n. m. Purée réchauffée à la poêle et légèrement grillée avec un fond de beurre.
— Pel’dos : n. m. Casse pied.
— Pelle de riche : n. f. Fourchettes plus agréables et jolies mais plus lourdes.
— Pékie : adj. Le bin's. 
— Petit bonnet : n. f. Barbra Streisand.
— Pêu : adj. m. Moche.
— Peutte : adj. f. Moche.
— Peuritte : adj. Moche, abimé. "Avoir un aspect peuritte."
— Pinousse : n. m. Lapin. Existe aussi sous forme "Pimousse".
— Pītô : n. m. Arôme Maggi pour la soupe.
— Poisson bibite : n. m. Petit poisson.
— Pot d’camp : n. m. Pot de lait en métal comme dans les fermes.
— Pot d’peinture : n. m. Se dit d’une femme excessivement maquillée. 
— Potiche : n. f. Voir Quetsche.
— Pounât : n. m. Œuf pourri qui sent mauvais.

— Quegneu : n. m. 1. Personnage fait en noix de coco. 2. Con.
— Quenné (être) : v. Être trempé. 
— Quetsche : n. f. Fille cruche.

— Radozer : v. Rassembler les choses. Peut aussi bien vouloir signifier « Ranger ses affaires » que « Faire des tas avec les épines de sapin ».
— Ranseille : adj. Odeur de renfermé. 
— Rapinatte : n.f. Mauvaise herbe.
— RATP : n.p. Rentre Avec Tes Pieds.
— Raveleche : n.f. Plante ressemblant au colza.
— Rawer : v. Draguer. 
— Razaouettes : n. m. Petit machin ou jouet qui traine. 
— Razicot : n. m. Petite chose courte sur pattes. 
                — Rébeuler : v. Voir Rébeuli. 
                   — Rébeuli : adj. Chose trop cuite dans le fond de la casserole. 
— Régreuilli (être) : v. Avoir froid et se mettre en boule. 
— Reguegneu : n. m. Reste de nourriture et légèrement rébeuli. 
— Repi : adj. Ridé. 
— Réqueni (être) : adj. Utilisé lorsque la nourriture attache dans le fond de la casserole
— Rewahosser : v. Mettre sens dessus dessous. 
— Réwauché : adj. Renversé.
— Rezapper (les portes) : v. Claquer les portes.
— Ribouldingue : n. f. La fête. 

— SNCF : n.p. Sur Neuf Cinq Fainéants. 
— Soupe électrique : n.f. Soupe aux vermicelles en sachet.
— Sugner : v. 1. Pleurnicher, chougner. 2. Chercher son rire. 

— Tapinier : v. Ne pas confondre avec « Tapiner ». Il s’agit ici de faire des traces de doigts aux carreaux. 
— Teugna : n. m. Personne ayant 2 de tension. On dira qu’il « N’entalle point ! ». 
— Teugner : v. Ne pas avancer, être un boulet. On dira « Un teugna qui teunit ». 
— Tiaul’œil : n. m. Personne ayant des yeux étranges, pas de la même taille, mal placés… 
— Tiauler : v. Donner des coups de marteau de manière bruyante, pour clouer quelque chose. 
— Trisser : v. Gicler du sang.
— Turne : n. f. Maison insalubre.

— Vaseux (être) : adj. Être ramollit, ne plus avoir d’énergie.
— Vioul : n.m. Outil. 
— Viquant : adj. Qui a de la vie.                        
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